samedi 19 janvier 2008

Pourquoi maintenant ?

Organiser sa pensée, communiquer une passion, épancher ses joies et ses colères, critiquer, analyser, "forwarder", commenter, discuter... Les "bloggers" avertis - je préfère parler de chroniqueurs - trouveront nombre d'excellentes motivations pour confier à la toile leurs billets. Je les en remercie ; grâce à eux j'ai prétexte à ouvrir ce journal.

Dans ce cas, "connectée" de la première heure que je fûs - merci papa, pourquoi avoir tant attendu ?

Il me faut en toute rigueur répondre dans l'ordre, en commençant par les causes. Pourquoi un journal ?
Besoin d'exister, je pense. Besoin de dire, de décortiquer, et d'évoquer ces faits quotidiens qui font le bagage de mes rêves, je suppose. Pourquoi solliciter l'audience et les réactions de tout un chacun ? Soyons honnête, la sollitude a ceci de confortable qu'elle ne contredit ni ne remet en question.
Dans quel but ? D'abord - ne nous en cachons pas, me faire plaisir. C'est avec nostalgie que j'ai quitté les bancs de l'école, ses dictées, ses cours d'histoire et de littérature, ces copies marquées de rouge. J'aime ouvrir à nouveau mon dictionnaire, chercher à mieux formuler mes propos, et découvrir autre-chose que ce que le monde du travail met sur ma route. Ensuite, partager, éprouver et confronter. Ma vision du monde à la tienne, mon état d'esprit d'aujourd'hui à celui de demain. Enfin, l'imprévisible est la saveur des rencontres : l'internet m'ouvre les portes d'un monde plus vaste que celui que je peux imaginer.

Lecteur, je te prends à témoin de mes torts, mes travers, mes préjugés et mes fautes d'orthographe ! Fais-moi l'amitié de piquer au vif cette anonyme dématérialisée, cet embryon d'être critique, ce bloc en bois brut pétri de défauts, de regrets et de doutes ! Surprends-moi, secoue-moi, je t'en prie.

Je vois d'ici ta moue désapprobatrice et ton scepticisme grandissant : "encore des lignes creuses, encore de l'encre - ou plutôt quelques kilooctets - gaspillée en vains constats nombrilistes".

N'aie crainte, il me tarde d'enrichir ces pages d'un contenu tangible : musique et coupure de presse, nouvelles et anecdotes, réflexions et illustrations variées des oeuvres et des auteurs que, pour nous deux, je convoquerais.

Il est temps de clore cette introduction et d'entrer dans le vif du sujet. Maintenant. Pourquoi ? je ne sais toujours pas...

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